Date de création : 15.04.2012
Dernière mise à jour :
24.05.2014
446 articles
travail vie moi monde centerblog fond coeur histoire enfants femme background france dieu fille travail texte
Rubriques
>> Toutes les rubriques <<
· MOT DU PRESIDENT (1)
· PROJET DE SOCIETE DU MOUVEMENT ORANGE (0)
· FEDERATION DE MOHELI (0)
· FEDERATION DE NGAZIDJA (0)
· FEDERATION D'ANJOUAN (0)
· FEMMES RESPONSABLES A ANJOUAN (0)
· FEMMES RESPONSABLES A NGAZIDJA (0)
· FRANCE (0)
· LA REUNION (0)
· MADAGASCAR (0)
bien répondu car le blog ridja on se pas ndahou wahadja avec mlimadji bientot il deviendra mlozi passe leurs t
Par liya, le 28.02.2014
pipi c'est pipi meme si on a consome des diverts aliments koudjijihttp:/ /abdoul.center blog.net
Par houhou, le 27.02.2014
bado pvo yentibé ngiyo yindji hakuwu, heni mfumbili ngutsindzo fulé wamayili ndayé nowandrwa hahé,
Par MBEDOUME GANDU, le 02.02.2014
forcetranquill e, je ne vois pas du tout ta force tranquille là-tu, rien qu'un petit commentaire qui n'a pas é
Par mouvementorange, le 20.01.2014
trois phrases m'ont beaucoup impressionné dans votre article. je cite: " ces derniers mois plusieurs centaines
Par laforcetranquille, le 15.01.2014
· Lettre ouverte aux responsables des blogs Ridja-Mlimadji
· STADE DE HOMBO MUTSAMUDU- QUASI OPERATIONNEL
· LES SEPT PRINCES DE L'ENFER
· Destruction de l’admirable Parc marin de Mohéli
· Mohamed Ali Soilihi, incontournable et indétrônable
· Un enseignant accusé d’harcèlement sexuel présumé
· Des familles comoriennes cambriolées à cause de leur Or!!!
· MAQUETTE DU FUTUR HOPITAL DE HOMBO
· Comores aviation international
· “Une femme en quête de guérison” de Moinaecha Cheikh
· Entre Oungoni et Pidjani: La guerre
· Organisation pour l'Indépendance d'Anjouan(O.P.I.A)
· Fakri évincé de la mairie de Moroni ?
· Plus de peur que de mal
· Festival d’Art contemporains des Comores
| “Une femme en quête de guérison” de Moinaecha Cheikh | |
“Une femme en quête de guérison” est le titre d’un “recueil de prières”, signé par Moinaecha Cheikh Yahya, paru aux éditions Mélibée. Il s’agit d’une histoire personnelle car, “à la croisée des chemins, entre la médecine moderne, les pratiques magico-traditionnelles et Dieu”. Elle devait trouver “le chemin de la guérison du corps et de l’esprit pour endiguer une maladie grave qui l’a surprise en plein mission de travail universitaire à Madagascar”.
Composé de quarante prières, le recueil retrace les étapes du “combat acharné” que Moinaecha Cheikh Yahya a dû mener pendant quatre ans de lutte contre cette maladie. Avec comme seule réconfort pour l’aider à supporter des traitements “très éprouvants et déstabilisants”, swurati l’mustakim, “le chemin droit qui conduit à Dieu”.
Dans son recueil, Moinaecha parle d’une maladie imprévisible qui a beaucoup duré suite à une intervention faite à Madagascar et dont le résultat du diagnostic s’est avéré alarmant. En France, elle fut “choquée” et la dépression a ainsi commencé alors que le diagnostic n’avait rien révélé.
“Le traitement était aussi de choc pour la dépression qui a fait que j’ai perdu même la faculté de beaucoup de mes moyens comme faire le ménage, me coiffer, me brosser les dents et manger. Mais ce qui a le plus bouleversé ma vie, c’est la dépression! J’ai oublié la vraie maladie dont je souffrais”, dit-elle pensive. Dès les premières pages, l’auteur parle beaucoup de la trahison dont elle a été victime: son mari l’a abandonné, après deux ans d’assistance.
Cela l’a fait beaucoup souffrir, beaucoup plus que la maladie elle-même. Souvent, elle invoquait Dieu pour l’aider à ne pas se sentir seule et à ne compter que sur lui et continuer seule le combat de la guérison après avoir accepté, non sans difficulté, le fait que son mari l’ait abandonné en pleine maladie, estimant qu’il était fatigué, et qu’il devait vivre.
“C’est bientôt mon rendez-vous médical…. Mon mari m’avait promis d’être là, mais il a changé d’avis, pourtant j’aurais tant voulu qu’il m’accompagne”, dit-elle dans la quinzième prière. “J’avais tout perdu, même l’écriture et je ne pouvais pas lire. C’était un combat divin. A un moment donné, je trouvais que la médecine ne pouvait rien pour moi, j’invoquais même Dieu de me laisser partir”, se rappelle-t-elle.
Selon Moinaecha Cheikh Yahya, il fut un moment où s’était uniquement entre elle et Dieu surtout que la sorcellerie, elle en avait fait un trait. Trouvant ses enfants vulnérables, elle se rappelait des quarante années passées avec son mari qui venait de l’abandonner. “Un mari, un couple c’est la sécurité et lorsque la béquille est partie, j’étais désemparée et me suis retournée vers Dieu. C’est ainsi qu’à commencé mes prières car je voulais laisser une trace pour moi, mais je ne les ai pas écrit pour publier. C’est mon médecin qui m’a encouragé en me disant que c’est une lumière que tout le monde ne peut pas avoir”.
Elle n’avait qu’un seul espoir, le futur petit-fils qu’elle attendait avec impatience qui l’accrochait à la vie et le souhait d’assister sa fille qui ne l’a quitté d’un iota pendant toutes ces épreuves. “Je ne pouvais pas empêcher mes enfants de travailler, mais je comptais beaucoup plus sur mon mari, mais quand il a dit qu’il ne pouvait pas rester et qu’il a trop souffert pour cette maladie, Dieu seul m’a encouragé à lutter, alors le plus grand problème que j’avais c’est la solitude, les médecins attendaient toujours un déclic qui ne venait pas“, dit-elle avant de se mettre à pleurer sous l’émotion, se rappelant à quel point son médecin traitant avait perdu espoir pour elle de retrouver ses facultés normales. A la fin de son œuvre, Moinaecha parle avec beaucoup d’émotions de Makine, son petit-fils, “cette étoile, ce déclic” ainsi que la tache noir sur le visage,“sidjida”, qui l’a donné envie et permis de continuer à se battre pour la vie.
“Je remercie Dieu de m’avoir permis de pardonner mon mari sans oublier, et aujourd’hui les choses suivent leur cours comme Dieu le veut”. Dans son recueil, qui vous embarque et vous enivre de par les prières, les émotions qui viennent du fond du coeur et qui ne dissimulent aucunement les moments vécus pendant quatre ans de combat pour la vie, l’auteure a voulu partager sa joie de vivre et appeler tout être humain à ne pas perdre espoir, à croire à Dieu et à sa miséricorde.
“Le grand traumatisme, c’était l’abandon de mon mari. Mais maintenant que je suis guérie, je n’ai peur de rien, je peux vivre dans l’océan toute seule, je n’ai besoin de personne”, dit-elle, les larmes qui coulent encore, sur ce visage éclatant de santé. “Ce qui a fait que j’ai pu m’en sortir c’est Dieu, c’est lui qui m’a permis de compter sur lui, car on ne peut pas compter sur les gens”, dit-elle.
Elle estime que ces prières constituent une mission divine qu’elle doit faire partager, car on ne guérit pas par ce qu’on est soigné et que la médecine ne guérit pas tout.
Abouhariat Saïd Abdallah-source: Alwatwan