C’est un message de paix et de réconciliation qu’a lancé le président comorien, Ikililou Dhoinine, à l’occasion des festivités marquant le cinquième anniversaire de l’Opération ‘’Démocratie aux Comores’’. Plusieurs hautes autorités civiles et militaires avaient pris part aux festivités.

Le président a notamment félicité les pays amis qui ont bien voulu envoyer leurs soldats à Anjouan pour chasser l’ex-président rebelle de l’île d’Anjouan, Mohamed Bacar. Les Comores avaient été soutenus par la Tanzanie, la Lybie, le Soudan sur le plan militaire, la France et le Sénégal, sur le plan logistique pour réussir l’intervention armée qui n’a fait pas de victimes, selon les chefs des opérations composés du Lieutenant-colonel Salimou Mohamed Amiri et du Général tanzanien Igotri.

L’anniversaire qui doit, en principe être célébré le 25 mars est décalé de quatre jours à cause surtout de l’agenda chargé du président. Il doit rejoindre le vice-président Mamadou à Abu-Dhabi pour assister à la réunion du Fonds monétaire arabe. Le chef de l’Etat a demandé aux autorités d’Anjouan à prendre des mesures pour réussir une réconciliation de cœur entre les habitants de l’île.

Le gouverneur de Ndzouani, Aniss Chamssidine, a demandé aux Anjouanais à se réconcilier et à regarder l’avenir plutôt que les cicatrices du débarquement. Défilé militaire, visites dans des lieux cardinaux du séparatisme, l’anniversaire avait mobilisé les Anjouanais. Cinq ans après, les Comoriens n’ont rien appris sur le départ apparemment programmé du chef des rebelles. Comment Mohamed Bacar a pu prendre la fuite à bord « d’une vedette rapide » vers Mayotte. C’est toujours le flou 5 ans après. Aucune enquête n’a été ouverte, à notre connaissance, pour savoir la vérité et ce qui s’est passé réellement pendant les opérations et ce qui a favorisé la fuite de Bacar et ses acolytes.

LA REDACTION ORANGE