Date de création : 15.04.2012
Dernière mise à jour :
24.05.2014
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bien répondu car le blog ridja on se pas ndahou wahadja avec mlimadji bientot il deviendra mlozi passe leurs t
Par liya, le 28.02.2014
pipi c'est pipi meme si on a consome des diverts aliments koudjijihttp:/ /abdoul.center blog.net
Par houhou, le 27.02.2014
bado pvo yentibé ngiyo yindji hakuwu, heni mfumbili ngutsindzo fulé wamayili ndayé nowandrwa hahé,
Par MBEDOUME GANDU, le 02.02.2014
forcetranquill e, je ne vois pas du tout ta force tranquille là-tu, rien qu'un petit commentaire qui n'a pas é
Par mouvementorange, le 20.01.2014
trois phrases m'ont beaucoup impressionné dans votre article. je cite: " ces derniers mois plusieurs centaines
Par laforcetranquille, le 15.01.2014
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La radio voit le jour aux Comores avec l’ouverture à Maore d’une antenne de l’Office de la radiodiffusion-télévision française (Ortf) en 1960 et une première diffusion en 1961. Au lendemain de l’indépendance de l’archipel et le départ de Fr3 (ancienne Ortf), la radio est nationalisée et devient Radio-Comores.
A ses débuts, elle était un outil de propagande de la Révolution menée par Ali Soilihi Mtsashiwa. Mais aussi de sensibilisation à en croire les dires de Ben Abdou Saïd Soilih, l’un des journalistes les plus connus aux Comores. “Il était important pour le régime de l’époque de sensibiliser la population sur l’ère nouvelle qui était en train de se mettre en place, notamment la mise en place des sirikali za bavu et des mudiriya”, soutient-il.
“L’atmosphère y était bonne”, se souvient Touma Bacar, aujourd’hui dans la communication à l’assemblée nationale, qui entre à la radio en 1976 après une sélection faite sur le niveau de la langue et sur la voix. Il fallait que celle-ci passe. Touma Bacar a commencé en tant qu’animatrice et finalement deviendra journaliste. “A l’époque, le président a toujours eu envie que les journalistes se perfectionnent. D’ailleurs, un premier contingent est parti se former en Algérie dont Faouzia Ali Amir et Houmed Msaidié… Sauf qu’il est mort trop tôt”, se rappelle-t-elle. Et de rajouter aussitôt, “à cette époque, les journalistes se sentaient bien au boulot, il y avait des Land-Rover équipés, laissés à leur seule disponibilité, qui leur permettaient la transmission en direct de l’actualité d’où qu’elle provenait”.
L’époque n’était certes pas à la tergiversation politique ou aux partis. Il n’y avait qu’une radio et elle servait la Révolution. Ben Abdou explique: “personne n’aurait eu l’idée d’ouvrir une radio par peur de la Révolution et de ses gardes”. Cependant, d’après Touma Bacar, l’émission phare de cette époque était “‘Saya shirini na n’ne harmwa ye mabavu’ qui était sur l’actualité du jour passant en revue tout se qui passait dans les régions. Les délits y avaient aussi une place majeure, du plus mineur au plus grave avec les suites que l’on connait”.
Aujourd’hui, cela s’appellerait une justice expéditive mais en ce temps personne n’y trouvait à redire. Mais il n’y avait pas que cela, il y avait des émissions éducatives sur la santé, l’agriculture, l’éducation présentées par des professionnels. Suite à l’assassinat de Ali Soilihi, le régime de Ahmed Abdallah Abdérémane a continué sur cette lancée. La radio était toujours un outil de propagande sauf que, contrairement à l’époque du Mongozi, des velléités se faisaient ressentir. Mais encore une fois, nulle présence de radio à part celle de l’Etat.
Selon Ben Abdou, “à l époque de Abdallah, il n’y avait qu’une seule voix, celle du gouvernement ! Mais au début des années 1980, après une tentative de coup d’Etat diligenté par le Front démocratique, la population a appris l’existence de ce parti d’opposition”. Toujours avec les conséquences que l’on connait. Il aura fallu atteindre l’avènement de la démocratie avec Saïd Mohamed Djohar pour que naissent une pléthore de radios communautaires. Les Comoriens longtemps muets, se sont accaparé cet outil de communication facile à mettre en place.
Pour beaucoup, ces radios ne font rien d’autre que du divertissement sans programmes sérieux laissant entendre par là que les différents régimes qui se sont succédé n’ont rien fait pour éviter ce problème ou en tout cas pour y remédier. Ben Abdou argumente ainsi : “avoir toutes ces radios ne serait pas mauvais en soi si il y avait eu des cadres pour former ces jeunes dans le but de leurs inculquer les valeurs de ce métier. Je suis contre la création de radios à des fins personnelles”.
Il est vrai qu’aujourd’hui, des radios ne sont là que pour critiquer de manière peu objective tout ce qui ne va pas dans le sens de leur propriétaire. Et taper sur tout ce qui touche de près ou de loin au gouvernement. Quitte à véhiculer des fausses informations. Cela ne fait pas le jeu de la démocratie. Critiquer oui mais avec des informations avérées ce qu’oublient certains… Touma Bacar va un peu dans ce sens là même, elle estime “qu’il faut aider ces jeunes à entrer dans la vie active. Il ne faut pas juste dire que ce sont des radios périphériques mais il faut que les instances dirigeantes prennent conscience de l’urgence de former ces jeunes même si je pense qu’il faut en filtrer certaines”.
D’où la question, somme toute légitime, de se demander si la radio joue encore un rôle aujourd’hui dans l’archipel. Même s’il y a des radios à chaque coin de rue, celles-ci ne jouent pas le rôle qui leur est normalement dévolu. Certaines essaient de faire la différence mais elles sont encore peu nombreuses.
Faiza Soule Youssouf